Pour la toute première édition de cette petite chronique culturelle, je pars donc sur une série et deux longs métrages vus récemment (NO SPOILERS). Ces trois là sont des coups de cœur absolus pour moi, une belle façon de lancer la rubrique ! J’espère que vous aimerez mes petits dessins !
° The Handmaid’s Tale / Bruce Miller
Je pense pouvoir affirmer qu’il s’agit de ma série favorite ever (oui oui). Cette adaptation du roman de Margaret Atwood de 1985 (que je n’ai pas lu), nous plonge dans une dystopie glaçante, troublante par ses similitudes avec nos sociétés contemporaines.
Artistiquement parlant, c’est assez époustouflant. Une écriture tout en finesse, un rythme parfois très lent qui personnellement me plait car il pousse à l’immersion et la contemplation. Visuellement, justement, on est subjugué par cette succession de plans tous très soignés qui ne sont pas sans nous rappeler l’œuvre de Vermeer à travers les couleurs et la gestion de la lumière.
Elisabeth Moss est incroyable de justesse dans ce tableau aussi gracieux qu’oppressant. Sa prestation la place pour moi parmi les meilleures actrices actuelles.
Tous le casting est d’ailleurs très talentueux. Je suis ravie de retrouver par exemple Alexis Bledel (Gilmore Girls) qui nous fait un come-back très réussi !
° Parasite / Bong Joon Ho – 2019
Quel bon moment, ce film, avec ses airs de huit-clos sur fond de satire sociale. Ça coule tout seul avec sa juste dose d’étrangeté et d’humour. Ça fait même froid dans le dos par moment et on se laisse surprendre avec plaisir. Le mélange des genres (noir, humour, horreur) fonctionne à merveille.
Les comédiens sont excellents et les plans sont beaux, dans un style architectural et solennel, avec de belles compositions.
Ce film m’a donné fortement envie de voir les autres longs métrages de ce cinéaste coréen (Parasite est son 7ème). N’hésitez pas à me dire lesquels vous ont plu !
Une palme d’or plus que méritée pour Bong Joon Ho ! Courez le voir !
° Douleur et Gloire / Pedro Almodovar – 2019
Ce film m’a beaucoup touchée par son authenticité. Almodovar réussit l’exploit de parler de lui-même avec une certaine distance (on ne sait pas ce qui est autobiographique ou ce qui relève de la fiction) sans jamais en faire trop. C’est un film intime et mûr. On peut le sentir sans connaître la totalité de son œuvre à mon avis.
Antonio Banderas et Pénélope Cruz sont parfaits. Encore une fois ici, j’ai été séduite par le visuel. Ces couleurs ! Ca m’a donné envie de prendre un avion pour l’Espagne au plus vite.
Là aussi, ça me donne envie de me faire la filmographie complète…
Et voilà ! J’espère que cet article vous aura plu. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez vu ces trois-là et si les dessins vous plaisent !